• La Capucine

    Voilà donc le véhicule rapatrié.

    Avant de le mettre à l'abri pour l'hiver chez un voisin qui loue un hangar, il faut que je commence les travaux. Je choisi donc la capucine.

    Lors de la visite, j'avais pu observer que la zone du placher de la capucine était un peu mou et quelques traces d'eau et taches m'ont confirmer le fait qu'il y a bien eu un moment ou à un autre une infiltration d'eau assez importante à ce niveau.

    Malheureusement, je n'ai pas de photos de cette intervention qui ressembla plus à un véritable chantier qu'à une simple réparation....mais je vais néanmoins tenter de vous la décrire :

    Une fois les lits démontés, tout paraissait presque impeccable visuellement mais je savais que l'odeur de moisi qui se dégageait allait me réserver une belle surprise. En effet, tout le lattage du fond de capucine était tout simplement pourri. La seule pression du doigt faisait même ressortir de l'eau. Le côté intérieur gauche n'avait pas éte touché et le côté droit était atteint sur une hauteur d'environ 15 centimètres. Ce n'était pas trop joli à voir. Il fallait employer les grands moyens et ne pas faire de sentiments.

    Très fortement inspiré par la réparation du même type réalisé par un autre camping-cariste et dont j'ai pu voir les photos et les conseils sur Internet, je me suis mis au travail. Il fallait faire place nette, jusqu'à la tôle.

    Après avoir bâché le camping-car pour éviter que la pluie ne fasse d'autres dégats (le mauvais temps était de retour), tout y passa, les panneaux de bois, les tasseaux, l'isolation. Tout les endroits atteints de la capucine furent nettoyés, grattés, passés à l'acétone. Entre temps j'avais également disposer des bacs de récupération d'eau grâce à des galets anti-humidité que je laissais en place durant la nuit. Dans la journée, j'aérais en continu ou je chauffais la cellule quand je ne pouvais pas ouvrir les baies à cause du mauvais temps. J'ai l'ai laissé sêcher ainsi une bonne semaine comme une coquille de noix vide.

    Outre le fait de réparer les dégâts, il fallait bien entendu éviter qu'ils ne se reproduisent. L'eau était en fait entré par le nez de la capucine, du côté droit, longeant la base puis s'inflitrant sous les lits.

    J'ai donc acheté de la semelle de joint en rouleau et après avoir séparé la base de la capucine de son côté droit, (elle était ouverte comme une simple boite de sardines) j'ai gratté et nettoyé le métal ainsi que la bordure en aluminium avant de changer le tasseau du bord en y intégrant un nouveau joint. Le tout est vissé comme à l'origine mais avec des vis inox adaptées.

    Un double joint marine en cartouche a été appliqué sur tout le pourtour intérieur. Une fois la structure interne en bois reconstruite à l'identique j'ai remplacé l'isolation d'origine par du Stirodur découpé aux dimensions adéquates puis collé. Le panneaux de bois d'origine qui recouvre le tout a été remplacé par une plaque d'un seul tenant d'isorel qui est visé sur les tasseaux de la structure.

    Le revêtement intérieur imperméable ayant été abimé, j'ai décidé de retapisser l'ensemble des parois. Cela donne un coup de neuf et de gaité et cela parfait le travail.

    L'ensemble du rail aluminium qui fait le tour extérieur de la capucine et du tour du toit jusqu'à la descente du porte-vélo a également été nettoyé et traité grâce au joint marine également utilisé pour l'extérieur.

    Aujourdh'ui, 5 mois après les travaux, tout est étanche et l'intérieur est sain.

    Une bonne chose de faite pour un montant tout à fait réduit de 270 euros de fournitures tout compris.

    La main d'oeuvre, quant à elle, a représenté 65 heures de travail.

    Une bonne chose de faite !!


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